Décès de SAR le prince Michel de Bourbon-Parme à l’âge de 92 ans le 7 juillet à Neuilly sur Seine. Le prince Michel de Bourbon-Parme était né le 4 mars 1926 à Paris. Il est le 3ème enfant du prince

René de Bourbon-Parme (frère de l’impératrice Zita) et de la princesse Margrethe de Danemark, fille du prince Valdemar de Danemark et de la princesse Marie d’Orléans, petite-fille du roi Christian IX de Danemark.

Sa sœur aînée n’est autre que la princesse Anne, devenue par son mariage avec Michel de Hohenzollern reine de Roumanie. Marié en premières noces à la princesse Yolande de Broglie-Revel, il est remarié à  la princesse Maria Pia de Savoie.

En 1940, la famille du prince Michel est chassée de France par les Nazis et s’installe à New York.

A 17 ans, le prince s’engage dans l’armée américaine. Repéré par l’OSS (ancêtre de la CIA), il est envoyé en Angleterre où il intègre l’unité top secrète des commandos Jedburgh. Avec ses compagnons, il est parachuté dans le Massif central en juin 1944. Après la Deuxième Guerre Mondiale, le prince Michel se porte volontaire au titre du Service Action pour l’Indochine où à peine parachuté, il est fait prisonnier en août 1945. Il parviendra à échapper à ses geôliers après 8 mois d’une dure captivité.

Les insignes de brevet para SOA, instructeur de chute, moniteur, chuteur OPS sont bien
connus mais il existe aussi des spécialités para qui font l’objet de formations
exigeantes conduisant à de grandes responsabilités, sanctionnées uniquement par un
diplôme mais sans insigne particulier.
L’ETAP assure depuis plusieurs années la formation de cadres parachutistes confirmés, à
la qualification de chef de groupe et de chef de section des troupes aéroportées ; ces
personnels spécialisés sont de nos jours indispensables et obligatoires pour l’organisation de
toute opération aéroportée ; que ce soit en OPEX ou en exercice d’entrainement.
Cette qualification, délivrée par l’Ecole des troupes aéroportées, ne faisait l’objet d’aucun
insigne spécifique permettant de distinguer les personnels les ayant acquises. Afin de mettre
en valeur cette spécialité et de valoriser les cadres qui en sont détenteurs, il est apparu
nécessaire d’y rattacher un insigne spécifique.
A compter de juillet 2017, les règles de port de cet insigne seront les suivantes : l’insigne de
brevet parachutiste cadre sera réservé aux titulaires ayant réussi le stage chef de section et
chef de groupe TAP. L’insigne métallique sera remis à titre gracieux par l’ETAP au cours de la
cérémonie de proclamation des résultats ; l’autorisation du port de l’insigne sera accordée
avec effet rétroactif pour le personnel titulaire du stage chef de section et chef de groupe TAP
(ou équivalent).

Définition héraldique : « au parachute déployé d’or retenant par huit suspentes une étoile
brochant sur fond, soutenue de deux rameaux de laurier à senestre et de chêne d’argent à
dextre
». Cet insigne a été homologué officiellement sous le nom de  » brevet parachutiste cadre
des troupes aéroportées », le 18 mai 2017 et enregistré sous le numéro GS 328

Budget des armées 2017: un défi kafkaïen

Pour boucler son budget 2017, le ministère des armées doit jongler entre la coupe de 850 millions d’euros dans le budget équipements 2017 et les divers gels de crédits imposés par Bercy. Un casse-tête kafkaïen.

Résumons à gros traits ce numéro d’équilibriste quasi-kafkaïen. Bercy a annoncé début juin au ministère des armées un gel de 2,7 milliards d’euros sur ses crédits budgétaires 2017. Cette pratique est traditionnelle au ministère du Budget. Ces gels de crédits engendrent chaque année une lutte entre l’hôtel de Brienne, qui veut débloquer les fonds au plus vite, et Bercy, qui veut les dégeler le plus tard possible. Ou, mieux, carrément les annuler.

Coupe dans le financement de l’OCCAR

Le ministère des armées sait déjà qu’il devra s’asseoir sur une partie de cette somme. Au sein de ces 2,7 milliards gelés en 2017, 850 millions d’euros de crédits ont été annulés par Bercy dans le cadre du plan d’économies de 4,5 milliards d’euros destiné à remettre la France dans les clous des 3% de déficit maastrichtiens. Pourquoi 850 millions ? La somme correspond au coût des opérations extérieures (OPEX) qui n’est pas budgété dans la loi de finances initiale.

Comme il est inconcevable de jouer sur les soldes et les primes des militaires, ces annulations de crédits concernent le programme 146 du Budget, dédié à l’équipement des forces. Il faut donc trouver dans quels programmes couper, pour minimiser l’effet sur les troupes.

  • Un, réduire les versements aux organisations internationales de gestion de programmes d’armement, comme l’OCCAR (organisme conjoint de coopération en matière d’armement), qui gère notamment les programmes d’avion de transport militaire A400M, de l’hélicoptère d’attaque Tigre, des frégates FREMM et du programme spatial MUSIS.
  • Deux, gratter quelques économies sur les programmes gérés par la DGA. Ces deux premiers points devraient permettre d’atteindre la moitié de l’objectif, soit 400 à 450 millions d’euros, espère-t-on à Brienne.

Explosion des impayés

L’autre moitié serait obtenue en renégociant certaines tranches additionnelles de contrats avec les industriels, et en décalant des commandes et des livraisons d’équipements.

Un autre levier, commode mais peu louable budgétairement, sera de laisser filer le report de charges de la Défense, en clair le montant des factures impayées en fin d’année. Ce report de charge atteignait déjà 3,1 milliards d’euros fin 2016. Concrètement, cette solution, basée sur le hors bilan, revient à faire peser les dettes de la défense sur la trésorerie des industriels.

Course au dégel de crédits

Cette chasse aux 850 millions est loin d’être le seul défi de la ministre des Armées. Il faut monter au front pour obtenir le dégel des 1,9 milliard d’euros toujours bloqués par Bercy (2,7 milliards, moins les 850 millions gelés). Si le programme 146 (équipements) est bien amputé de 850 millions d’euros, les OPEX sont donc financées à hauteur de 1,09 milliard d’euros. Il reste 200 millions d’euros à trouver pour arriver aux 1,3 milliards d’euros, estimation des coûts OPEX sur l’année 2017.

2018 : une hausse et des points d’interrogation

Et pour l’année 2018, Emmanuel Macron a promis un effort substantiel, avec un budget porté à 34,2 milliards d’euros, contre 32,4 milliards en 2017. Mais même en hausse, le budget 2018 recèle son lot d’incertitudes. La provision OPEX en loi de finances initiales sera encore très probablement largement inférieure au coût final des opérations.

Enfin, un autre risque avéré est que Bercy continue d’imposer des gels et sur-gels successifs, ce dont il ne devrait pas se priver, et qui menacerait d’autant la hausse de crédits annoncée.